Vincent GLEYZE, déja 1 an d'engagement !

22 juillet 2025

Vincent GLEYZE, déja 1 an d'engagement !

Vincent GLEYZE a rejoint Savoisienne Habitat en juillet 2024. Avec une expérience éprouvée et reconnue en Maîtrise d’ouvrage auprès d’un promoteur privé, il a souhaité rejoindre le secteur du logement social en général et Savoisienne Habitat en particulier pour la mission d'intérêt général et les valeurs que nous portons. Sa vision et son engagement sont des atouts précieux pour notre coopérative.

1. Le Département de la Maîtrise d'ouvrage a connu d'importantes évolutions organisationnelles cette année. Quels ont été vos objectifs ? Quels enseignements tirez-vous des changements opérés et quels sont vos axes d’amélioration pour l’avenir ?

Ma prise de poste en tant que Directeur de la Maîtrise d'ouvrage a été un vrai challenge. En effet, au vu des changements impactants qu'a connu le service sur cette année 2024, mon objectif premier a été de recréer une synergie au sein de l'équipe, partiellement renouvelée, afin de remettre en place une collaboration fluide et efficace. En parallèle, nous nous sommes attelés à concrétiser les opérations que nous avions été contraints de suspendre. La dégradation du contexte politique national et économique ne permettait plus d'en atteindre l'équilibre économique. Les projets ont été "remis à plat" et des solutions techniques et économiques ont été trouvées avec l'ensemble de nos partenaires pour rendre à nouveau les opérations viables, tout en maintenant le niveau de qualité. Ces efforts collectifs ont permis le lancement opérationnel des projets et le démarrage des chantiers.

2. Après une période de fort ralentissement, comment s'est déroulée la reprise des mises en chantier cette année ?

Après une érosion de l'activité du bâtiment en 2023, il entre pleinement en récession en 2024, avec une chute des mises en chantier des logements neufs par la promotion privée. Nous sommes promoteur et bailleur social, servant l'intérêt général : notre modèle économique et nos choix d'opérations ne suivent pas les mêmes "règles" et logiques que les acteurs de la promotion privée. Nous subissons la crise, mais "tanguons" moins que nos partenaires du privé grâce à notre longévité (création de la coopérative en 1907), notre solide santé financière d'avant crise, et notre gestion ultra prudentielle en cette période troublée et incertaine. Aussi, la reprise de nos mises en chantier a été facilitée par la baisse d'activité du secteur privé et la reprise de certaines de leurs opérations. Dans ce contexte, la diffculté la plus importante était de "coller" à l'enveloppe budgétaire initialement fixée tout en proposant à nos clients un prix de vente accessible.

3. Quels défis à la reprise avez-vous dû relever et comment les avez-vous surmontés ?

Le plus important défi lié à la reprise de notre activité a été de remobiliser activement l'ensemble des équipes partenaires de maîtrise d'oeuvre qui, pour certains dossiers, étaient découragées par le temps passé depuis le lancement initial du projet.

S'ajoute à cette frustration, du fait à la fois de la reprise des opérations de la promotion privée et du renouvellement d'une partie de notre équipe de maîtrise d'ouvrage, le manque d'historique de l'opération qui a pu donner du grain à moudre supplémentaire.

Ces défis ont été relevés avec patience et pédagogie, en mobilisant tous les intervenants autour de la table. Nous avons proposé une autre vision sur les opérations, apporté une approche différenciante afin d'assurer la viabilité de l'opération et de rassurer sur la pérennité de la reprise des chantiers.

4. Comment avez-vous renforcé ou renouvelé vos partenariats avec les entreprises du BTP cette année ?

La dimension humaine de notre métier est pour moi l'un des aspects les plus importants, particulièrement dans les périodes compliquées. Nous avons donc fait le choix d'accompagner et de soutenir plus avant nos partenaires historiques, mais aussi de faire confiance à de nouvelles

entreprises afin de sécuriser notre position.

5. Quelles sont vos prévisions pour l’année à venir en termes de volume de mises en chantier ?

2025 se présente comme une année pour le moins ambitieuse avec une projection à mars 2025 de 17 ordres de service (acte permettant le lancement des travaux) pour environ 325 logements. Quelques opérations méritent toutefois une attention particulière liée à un contexte singulier d'enjeux forts de temporalité et de politique, notamment à Albertville ou encore à Tignes.

6. Comment équilibrez-vous l’objectif de réduction des coûts avec les exigences de qualité et de performance énergétique ?

La performance économique d'un projet est tout d'abord liée à sa conception : si celle-ci est judicieuse et rationnelle, le projet tendra plus facilement à rentrer dans une enveloppe budgétaire cadrée. En parallèle, il faut s'appuyer, et même surtout challenger, nos maîtrises d'oeuvre sur les optimisations des projets. Enfin, la part de négociation, comme dans toute relation commerciale, joue son rôle, et la position du curseur à ce niveau-là permettra de performer, de proposer à nos acquéreurs un prix final accessible, sans pour autant dégrader la qualité du projet.

Concernant les performances énergétiques, nous sommes depuis 2022 soumis à la nouvelle réglementation thermique qui a évolué d'ailleurs ce 1er janvier 2025. Nous veillons à respecter ces nouveaux défis environnementaux.